3 au 21 mars 1998

D'après Tandis que j'agonise de William Faulkner, collage Jean Asselin
Maîtrise d'oeuvre Jean Asselin 
Interprètes Francine Alepin, Ivan Bartolini, Jean Boilard, Philippe Ducros, Isabelle Thivièrge, Jacques E. Le Blanc, Charles Préfontaine. 
Avec les voix de Francine Alepin, Jean Asselin, Roch Aubert, Jean Boilard, Violette Chauveau, Françoise Faucher, Denis Mercier, Danièle Panneton, Charles Préfontaine, Robert Vézina
Scénographie Charlotte Rouleau assistée de Magalie Amyot
Construction du décor Emmanuel Cognié, Piere Laniel, Éric Locas, Michel Verdon
Costumes Charlotte Rouleau 
Coupe et confection des costumes Julie Ouellet
Bande sonore Mme Bilodeau en collaboration avec Radio-Canada
Éclairages André Naud 
Régie Colette Drouin

Dans une ferme perdue du Mississipi, Addie Bundren attend que son cercueil soit prêt pour enfin mourir. Son mari et ses cinq enfants devront, le moment venu, transporter son corps jusqu'au lointain cimetière de Jefferson. Commence alors un voyage pour le moins extravagant, avec un cadavre encombrant. Une occasion de découvrir certaines de ces méditations à haute voix qui composent le superbe roman de Faulkner.

Tandis que j’agonise, une oeuvre écrite en 4 mois entre Sartoris et Le Bruit et la fureur, peut se lire comme le condensé de ce qu’il y a de meilleur chez Faulkner. Outre les thématiques de l’homme aux prises avec le temps et l’espace, les mots et les actes, Faulkner propose une manière révolutionnaire d’écrire le roman. Si elle emprunte aux très anciennes formes de l’épopée ou de la chanson de geste autant qu’elle annonce les formes plus modernes du monologue intérieur cher à Joyce ou l’objectivité du nouveau roman, elle demeure néanmoins indépassable par le caractère éminemment poétique de l’écriture faulknerienne.